Embauché par la fédération guinéenne de football (Feguifoot) et pris en charge par le ministre drs sports, Kaba Diawara, qui emmarge avec 30 mille euros par mois (ndlr : y compris son adjoint et quelques membres de son staff technique ), est le plus gros salaire de prestateur de l’Etat.
Selon une source, en Guinée de tel montant perçu par un seul individu est déclaré au niveau de la finance et autres circuits de decaissement pour que le paiement puisse être fait par trimestre. Les prédécesseurs de l’ancien team manager du Syli, qui a grappillé progressivement via le poste adjoint avant de s’installer dans le fauteuil de sélectionneur, n’ont pas derogé à la règle.
Il a même été confondu à ce reglement au début de sa gestion en tant que sélectionneur. Sauf que lui, il n’a jusqu’ici pas déclaré son contrat au niveau de la finance et autres pour être validé pour la justification de la sortie de son salaire. Après moult acrobaties, il est porté à la connaissance de Kaba Diawara que plutôt que d’être payé par trimestre, il percevra son salaire par semestre (6 mois).
Sur la base de ces informations, on ne peut donc pas parler de retard de salaire, vu que c’est une convention qui est portée à la connaissance de Kaba Diawara, le concerné, la Feguifoot, le ministère des sports, les finances et autres. A en croire, la source, l’Etat a fait un dernier versement à Kaba Diawara au mois de février dernier ( ndlr : pendant la CAN 2023). « Au mois de février dernier, l’Etat a payé sept mois de salaire du sélectionneur. On lui a fait une avance d’un mois tout en sachant qu’il est payé par semestre. Il n’y a pas donc pas de retard de salaire », a-t-elle précisé.
Au prochain paiement, Kaba Diawara ne percevra que 5 mois. S’il a perçu une avance d’un mois en février, en principe c’est au bout des prochains mois qu’il emmargera pour le semestre. En clair, on ne peut parler de retard de salaire puisque Kaba Diawara, lui même, sait qu’il est payé par semestre. Selon les conventions et par pays, certains sélectionneurs sur le continent sont payés par an, d’autres par trimestre et d’autres par semestre. Ce n’est donc pas une nouveauté en Guinée.
Yvon LEROUX