Le sélectionneur national de Guinée Kaba Diawara est contraint de reconsidérer ses choix dans la charnière centrale à l’issue des 3e et 4e journées des éliminatoires du Mondial 2026 qui ont révélé la maturité de Saidou Sow. Impeccable lors de ces deux journées.
Un moment considéré comme joker dans ce secteur, occupé par Julien Jeanvier et Mouctar Diakhaby qui ont montré une complémentarité sans faille lors de la CAN 2023, la performance du défenseur de Strasbourg (Ligue 1 française) oblige désormais à rebattre les cartes dans ce secteur.
À l’unanimité, les observateurs s’accordent sur le fait que le sociétaire du club d’Alsace a été énorme avec beaucoup de sagesse et de maturité. Il a rendu une copie sans faute : impeccable sur le marquage, bonne lecture du jeu à l’image de la balle de but des Fennecs écarté en direction des buts de Koné, interception et projection devant pour l’animation offensive …
Saidou Sow a quasiment fait oublier Mouctar Diakhaby dont l’absence inquiétait énormément l’opinion quant à la stabilité de la défense de l’équipe de Guinée.
Mal en point à l’entame de la saison, le jeune défenseur international guinéen s’est curieusement métamorphosé pour gagner la confiance de Patrick Viera à Strasbourg. L’ancien milieu de terrain des Bleus, coach du club de l’Alsace, qui lui avait laissé en observation, a compris que Sow avait les étoffes pour faire valoir son talent.
L’ex sociétaire de l’AS Saint Etienne semble désormais être dans les dispositions mentales pour récupérer sa place dans la charnière centrale du Syli.
Pour rappel, Saidou Sow avait été associé à Mouctar Diakhaby dans l’axe central de l’équipe de Guinée. C’était un léger mieux. La complémentarité de Julien Jeanvier à Mouctar Diakhaby a donné plus d’assurance et de satisfaction dans le rendu. Ce qui a logiquement fait perdre la place à Sow.
En l’absence de Diakhaby, il n’a pas laissé l’opportunité de se racheter pour relance une concurrence saine avec les autres. Tout devra se faire avec Sow. C’est à lui qu’il faudra chercher la complémentarité dans la charnière centrale.
Yvon LEROUX