Après la CAN 2023 qui lui a permis de se tailler une place en quart de finale , l’équipe de Guinee reprendra le chemin de la compétition en juin pour les éliminatoires du Mondial 2026. Le bon vouloir de tous les Guinéens serait que l’équipe reste dans la constance de cette perdormance.
C’est possible puisque plusieurs cadres de l’équipe à l’image de Sehrou Guirassy avec Stuttgart, Momo Bayo et Abdoulaye Touré avec le Havre AC, et autres continuent de grapiller du temps de jeu et la confiance en club. Par contre la mauvaise nouvelle, c’est l’indisponibilité de Mouctar Diakhaté. Le defenseur de Valence en Liga a subi une opération du genou avec succès et ne reviendra pas de sitôt.
Grosse inquietude puisque l’ex defenseur de Lyon a réussi une complementarité avec Julien Jeanvier dans la charnière centrale du Syli. Kaba Diawara etait donc contraint de trouver un associé de Julien Jeanvier dans ce secteur. Dans ce sens, Saidou Sow s’impose désormais tout naturellement comme un candidat sérieux à ce poste.
Mal en point à l’entame de la saison, le jeune defenseur international guinéen s’est curieusement metamorphosé pour gagner la confiance de Patrick Viera à Strasbourg. L’ancien milieu de terrain des Bleus, coach du club de l’Alsace, qui lui avait laissé en observation, a compris que Sow avait les étoffes pour faire valoir son talent.
L’ex societaire de l’AS Saint Etienne enchaîne maintenant une septième titularisation consécutive dans les rangs de Strasbourg en Ligue 1 avec une distinction de Homme de match à l’issue du match contre Tpulouse (0-0). Il semble désormais être dans les dispositions mentales pour recupérer cette place dans la charnière centrale du Syli.
Pour rappel, Saidou Sow avait éte associé à Mouctar Diakhaby dans l’axe central de l’équipe de Guinée. C’était un leger mieux. La complementarité de Julien Jeanvier à Mouctar Diakhaby a donné plus d’assurance et de satisfaction dans le rendu. Ce qui a logiquement fait perdre la place à Sow. Il tient donc l’opportunité de se racheter pour instaurer une concurrence saine.
Yvon LEROUX
