Le 16 septembre 2024 prendra fin le contrat du sélectionneur national de Guinée, Kaba Diawara avec le Comité de normalisation (CONOR). Les indiscrétions spéculent même que ce contrat est prolongé jusqu’à 4 ans en raison des termes établis dans cette collaboration.
L’objectif assigné était de faire qualifier la Guinée à la Coupe d’Afrique des Nations 2023 et atteindre les quarts de finale de cette compétition. Dans les détails, l’ancien international guinéen devait empocher 30 000 dollars comme salaire mensuel et les cinq premiers mois devaient être pris en charge par l’Etat.
Toutefois, en Cote d’Ivoire pendant la CAN 2023, selon nos sources, le contenu de ce contrat a été sujet de dispute entre l’ex ministre des sports, Lansana Bea Dia Diallo et Bouba Sampil, président de la fédération guinéenne de football (Feguifooot). « L’engagement pris avec le CONOR ne nous engage pas », a soutenu un d’entre eux. Nous nous réservons de préciser celui qui a pris cette position mais on peut lire entre les lignes qui peut bien l’être.
Cette dispute a levé un coin du voile sur l’avenir du sélectionneur alors même qu’il n’avait pas atteint les quarts de finale avec le Syli. Une qualification historique. A en croire, une source, la position de la Feguifoot était tranchée puisqu’elle voulait le remplacement du manager guinéen au profit d’un sélectionneur avec une grande expérience.
Depuis beaucoup d’eau a coulé sous le point. Les un et les autres ont reconsidéré leurs positions sous la pression étatique et surtout que Kaba Diawara a grimpé en cote de popularité. Ce serait désormais difficile de s’offrir la tête du sélectionneur. Tout le monde est donc contraint de passer l’éponge sur la décision pour sa reconduction. Les termes du nouveau contrat sont pour l’heure scellés secret.
Yvon LEROUX