Belle entrée en matière de la Guinée dans les éliminatoires du Mondial 2026. Face à l’Ouganda, ce vendredi, même si le contenu de sa performance est à revoir, la Guinée a pu réaliser l’essentiel pour glaner ses trois premiers points au bénéfice de sa victoire 2 à 1.
Aguibou Camara a ouvert le score (1-0, 10′) pour la Guinée mais la joie ne sera que de courte durée pour les Guinéens puisque F. Bayo permettra à l’Ouganda de recoller au score (1-1, 31′). Et Seydouba Cissé corsera l’addition pour le Syli par un coup de pied bien exécuté 2-1, 90÷4′).
Le coaching gagnant de Kaba Diawara
Même s’il a multiplié des lacunes tactiques dans ses précédents changements, Kaba Doawara a réussi un coaching gagnant pour renverser les Crânes assez tranchants dans l’animation offensive qui a posé beaucoup de soucis à la defense du Syli.
Alors que les deux équipes étaient taient à égalité 1 à 1, le sélectionneur de Guinée a fait sortir Abdoulaye Touré, un de ses meilleurs hommes du match. Sur le coup, nombreux observateurs pouvaient conclure que c’était un changement de tâtonnement.
Seydouba Cissé ne tardera pas à emboucher un point aux plus sceptiques. Sur un coup de pied arrêté, un exercice souvent vendange, le milieu de terrain de Leganes prendra ses dispositions. Il va enrôler la balle directement dans la cage du portier adverse.
Sur le plan individuel, Sekou Oumar Sylla à vaillamment dépanner le couloir arrière gauche avec une générosité dans les efforts.
Beaucoup de ballons rendus
Bien que couvert par cet exploit de coaching gagnant, Kaba Diawara peut être reproché de n’avoir pas pu recadrer ses hommes sur des ballons rendus dans la précipitation. Singulièrement, Saidou Sow s’est montré plus généreux dans ce registre. Très peu de ses ballons balancés dans le dos de la défense adverse ont trouvé preneur à la pointe de l’attaque. C’est long ou court.
Qui était le meneur de jeu ?
C’est quasiment le match où le Syli a été moins tranchant et créatif. Il s’est révélé que l’équipe de Guinée n’avait aucun joueur qui pouvait porter le jeu à son compte. En clair, il n’y avait aucun meneur de jeu pouvant mettre les attaquants en situation de scorer. Ilaix Moriba omis à cette tâche a traversé la rencontre par son ombre. Ce manquement persiste toujours surtout en l’absence de Naby Keita.
Incapacité à conserver les acquis
Un des péchés mignons du Syli c’est le manque de concentration aprèsun but en sa faveur oùla fin du match. Encore une fois l’équipe de Kaba Diawara a péché dans la conservation de ses acuquis. Bien qu’en pole position dans le jeu, le Syli se laisse acculer et la defense ouvre des boulevards pour encaisser un but. Une grosse équation à résoudre…
Yvon LEROUX