Morlaye Cissé, l’ex sélectionneur du Syli U23, prend la parole quelques mois après son limogeage au lendemain de la CAN U23. Sur le plateau de l’émission Foot Express sur Espace TV, le désormais ex sélectionneur du Syli U23 s’est défendu contre les charges d’incitation de ses joueurs à la révolte pour majorer les primes.
Il réfute tout en bloc et soutient la thèse d’un acharnement sur sa personne au détriment des résultats sportifs : battre le Nigeria pour faire qualifier la Guinée à la CAN U23 au Maroc et finir quatrième cette de compétition.
L’ancien défenseur international guinéen a également fait savoir que « la première personne qui m’appelle pour que je laisse ma place à Charly Paquille (ndlr: sélectionneur adjoint du Syli A), pour qu’il devient premier et moi le second, c’est Kaba Diawara. C’était bien avant la CAN U23. Il y a eu tellement de manquement, si c’était vraiment à la place publique je te jure on va jeter des pierres sur certaines personnes ».
A l’en croire, Kaba Diawara, jouissant de son influence, parce qu’il a été son parrain auprès du CONOR, s’est permis d’orienter son choix pour le gardien titulaire de son équipe : » Il s’est permis de me demander comment je peux mettre un joueur professionnel sur le banc et mettre un joueur local dans les buts, mais je lui ai dit si c’est lui qui est bon. En tant qu’ancien joueur, venant de lui, ça me surprend, parce qu’on a notre groupe, moi je ne viens pas t’imposer de mettre qui que ce soit dans ton équipe… »
Il faut rappeler que le Syli U23 avec Morlaye Cissé a fini quatrième de la compétition et s’est offert un ticket pour le barrage qualificatif aux JO Paris 2024.
Yvon LEROUX
