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Affaire Morlaye Sylla… les chiffres et la méthode qui plombe la relation avec l’agent

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L’influence des tierces personnes notamment Amadou Bangoura, ancien directeur général du Horoya AC, et Président Petit, ancien dirigeant du Fello Star, provoquent la rupture unilatérale du contrat de management de Morlaye Sylla avec Spocs Consulting, à en croire Mamadou Diallo, agent.

À titre d’indemnisation pour ce contrat interrompu à environ quatre mois de son terme, l’agence Spocs consulting réclame 500 mille euros à Morlaye Sylla. C’est un contrat de deux ans qui a permis à Spocs consulting représenté par Mamadou Diallo de placer le joueur à Arouca FC au Portugal alors libre de tout  contrat avec Horoya AC.

Le contrat juridique avec l’agent

Morlaye Sylla a bénéficié d’un contrat de 3 ans avec une prime de signature fixée à 40 mille euros. Le salaire annuel pour ces trois saisons est fixé ainsi : 60 mille euros pour la première année, 65 mille pour la deuxième année, et 70 mille pour la troisième année. Et chaque année, l’agent doit prélever 10% sur le salaire annuel.

En tout pour tout, l’agent devait empocher 23 mille et poussière comme commission. En accord avec le joueur, l’agent décide de récupérer son dû en une fois. Pour cela, il accepte de récupérer 20 mille euros et offert volontairement le reste au joueur.

La méthode qui plombe les rélations

Morlaye Sylla percevra la prime de signature un mois après, mais ne dépose pas la part de l’agent sur son compte. Le joueur s’est laissé influencer par les tierces personnes notamment Amadou Bangoura et Président Petit.

Ces derniers lui font croire que l’agent n’a droit qu’à 6 mille euros ce qui représente 3% alors que dans la réglementation 10% du salaire annuel revient à l’agent. Ce montant de 6 mille euros ne passe pas directement dans le compte de l’agent.

Morlaye Sylla a retiré 15 mille euros de sa prime de signature de 40 mille euros payer l’agent et récompenser son entourage  : Diallo a eu droit à 6 mille euros, Presi Petit va empocher 2500 euros, 1200 euros irons à un certain Tidiane et Amadou Bangoura, ancien directeur général du Horoya AC se contentera de 1400 euros

Cet argent transite d’abord par le père du joueur puis à Président Petit. C’est ce dernier qui va transférer le montant au représentant de Spocs Consulting, lequel constatera après que le contrat de management le liant avec le joueur est interrompu sans raison valable.

Les griefs et les conséquences

La doléance de la famille qui consistait à faire voyager Hady Sylla, petit frère du joueur et d’autres griefs sont agités pour justifier la rupture du contrat de management. Pourtant le père du joueur, à en croire l’agent, a insisté sur un fait :  » toutes les propositions venant des pays arabes étaient rejetés par le père de Morlaye Sylla. Pourtant, il y avait Zamalek, le Raja, Al Hilal… »

L’entourage gagnerait à aller dans la conciliation au risque de plomber la carrière de ce joueur qui ne comprend rien des avantages que doit avoir l’agent dans une transaction. Il pourrait indemniser bien plus que les 500 mille euros réclamés.

Yvon LEROUX 

 

 

 

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