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CDM 2026 (Q) : Algerie-Guinée, les enseignements de la dernière opposition

Ryad Mahrez et Issiaga Sylla au duel lors de la rencontre Algérie-Guinée qui s'est soldée par une écrasante victoire des Algériens (3 à 0) en huitièmes de finale de la CAN 2019 en Egypte.
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Le tirage au sort des éliminatoires de la Coupe du monde 2026 /zone Afrique associe la Guinée et l’Algérie dans le Groupe G avec quatre autres équipes qui sont logiquement en dessous des Guinéens et Algériens au ranking Fifa. C’est pourquoi d’ailleurs Syli et Fennecs sont considérés comme des supers  favoris de ce groupe.

Du coup, la dernière confrontation entre les deux favoris laisse presager une lueur d’espoir chez les Guineens en depit de la défaite sur la plus petite des marques (1-0). Des enseignements à tirer de cette défaite, il y en a à la pelle mais retenons juste les plus remarquables.

Le péché mignon 

Dans ce match en question, les hommes de Kaba Diawara semblaient tourner la page des mauvais souvenirs de l’amère défaite (3 à 0) infligée par les Fennecs au Syli en huitièmes de finale la CAN 2019. Et non.  Issiaga Sylla, le capitaine du jour en l’absence de Naby Keita, et ses coéquipiers n’étaient pas ridicules. Ils sont tombés encore à cause de l’éternel péché mignon : encaisser un but au dernier moment à cause d’un manque de concentration.

Le Syli décomplexé

Sur la pelouse du stade Moulid Hadefi, l’équipe guinéenne décomplexée a,  pourtant, donné envie de faire douter les locaux par un pressing haut et un impact physique sur le porteur du ballon. Tactiquement en place, le Syli va dominer le premier quart d’heure qui aurait pu être payant pour lui, si Mohamed Bayo avait concrétisé l’unique opportunité de scorer dans cette première mi-temps.

Ibrahima Kone d’un grand soir

La réplique des  Algériens par quelques attaques sporadiques ont été écartées par Ibrahima Koné, le gardien du Syli, très serein dans les buts. Dans cette partie, les hommes de Kaba Diawara se sont bien comportés dans la gestion de la balle et dans l’occupation de l’espace. Et, ils n’ont pas paniqué dans la défense en zone.

Amadou Diawara laisse un trou  

Au retour des vestiaires, la Guinée est restée sur sa constante : rigueur défensive en bloc, pressing sur le porteur de balle et une occupation judicieuse de l’espace. Dans ce tempo, Kaba Diawara effectuera trois changements : Amadou Diawara va céder sa place à Cheikh Oumar Condé, Mohamed Bayo et Morgan Guilavoqui seront remplacés respectivement par Bafodé Dansoko et Aguibou Camara.

Conséquence des changements inappropriés 

Dans l’immédiat, une animation offensive va mettre Bafodé Dansoko sur orbite. Il passera de peu pour scorer (70′). Bien que porté devant, le bloc équipe laisse ouvrir un trou dans l’entrejeu et la charnière centrale Ali Camara-Diakha vont se marcher dessus et tremper  les pinceaux pelle-mêle. Djamel Belmadi, le sélectionneur des Fenencs, profitera de l’opportunité pour mettre Slimani dans le bain à la place de Amoura (72′). Ce sera un coaching gagnant puisqu’il a fallu 7 minutes pour le sociétaire à l’époque du Stade Brestois pour secouer les filets de Ibrahima Koné (1-0, 79′). Slimani qui s’engouffre entre  Mouctar Diakhaby et Mohamed Ali Camara n’a fait l’effort qu’à  mettre de la puissance dans sa frappe pour scorer.

Le crochet de trop de Sehrou Guirassy 

La Guinée aurait pu égaliser si Sehrou Guirassy n’avait pas fait ce crochet de trop alors qu’il était bien lancé en direction des buts des Fennecs (89′). Les trois minutes de temps additionnel étaient insuffisantes pour le Syli de recoller au tableau d’affichage.

Comme toujours un but pris dans les fins de rencontres après une bonne démonstration technique, la Guinée est loin de se départir de son péché mignon qui concerne le manque de concentration.

Ibrahima DIALLO

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