Le Sénégal fait rêver toute l’Afrique pour avoir décroché consécutivement en un temps record la CAN 2021, le CHAN, CAN U20, CAN U17, CAN Beach Soccer et la CAN des sourds muets.
Sur la base de ces résultats, le pays de la Teranga devient par la force des choses un cas d’école pour les autres. Comment est-il parvenu à rehausser le niveau de ses équipes nationales autrefois inexistantes sur le continent ?
C’est la question qui est sur toutes les lèvres. Pour la réponse, il ne faut pas aller chercher loin. Ce n’est pas sorcier. Le Sénégal a tout simplement réussi à développer un projet sportif de la DTN qui s’est appuyé sur les formateurs locaux.
Les centres techniques (Jules François Bocande et Guéréo) financés par la FIFA et la CAF sont les socles de l’épanouissement des équipes nationales inférieures du Sénégal.
Tout le mal de la DTN en Guinée
La Guinée peut aussi le faire avec le strict minimum (Centre Technique de Nongo) pour éviter de continuer à faire un procès d’intention aux sélectionneurs. Notre atout, c’est un réservoir de talents intarissables jamais valorisés par les sélectionneurs passés sur le banc du Syli. Il ne faut pas non plus les en vouloir.
Aucun technicien n’a légué un fond de jeu pour en faire une tradition en Guinée. La cause ? La Direction technique nationale dirigée par Cherif Souleymane depuis plusieurs années n’élabore aucun projet sportif dans ce sens.
Sous son magistère on est parvenu, banalement, à dissocier les équipes nationales à la direction technique nationale, laquelle devrait élaborer un projet de jeu et convier les différents sélectionneurs pour l’animation de cette stratégie.
Equidistant de toutes les décisions tactiques, en sélection A, le DTN n’exige rien comme principe pour avoir le contrôle sur le staff technique des équipes nationales. Rien n’est pas encore tard pour arranger les choses.
Yvon LEROUX