Le championnat d’élite de Guinée, la Ligue 1 Guicopres ne livre pas son verdict pour la saison 2022-2023 à 6 journées du terme. C’est la lutte à tous les escaliers.
Le duel du podium
Le Horoya AC (1er 39 points) aurait pu grandement distancer ses challengers s’il avait réussi le carton plein lors de ses 3 matches en retard. Mais sur 9 points possibles à prendre il ne se console qu’avec 6 cotes. Et bien qu’ayant pris 5 points d’écarts sur son dauphin, le Hafia FC, le club de Matam n’offre aucune garantie que le rester de la joute sera comme du beurre à couper.
Mal en point à l’entame de la saison, le Hafia FC (2e, 34 points) a rapidement mis la tête à l’endroit pour titiller le sommet. Si on sifflait la fin du championnat à l’instant ce serait un exploit pour les KPC Boy’s inexistants lors des précédentes saisons. L’appétit venant en mangeant, l’objectif n’est plus de se contenter d’une place qualificative en Afrique mais le titre. Il va falloir ne plus lever le pied jusqu’au bout.
Le Milo FC (3e, 32 points) reste toujours dans la peau du trouble-fête dans ce championnat. Cette saison encore le club de Nabaya s’est taillé une place sur le podium à 7 longueurs du leader et à 2 écarts du dauphin. Très ambitieux les Bleu et blanc ne cracheront pas sur le titre.
Dans ce cas, en même temps qu’il est contraint de grimper, le club de Kankan doit aussi surveiller ses arrières. La Flamme Olympique (4e, 27 points) et SOAR Academie (5e, 27points) et la Renaissance (6e, 26 points) avancent à petit pas.
Le duel du bas de tableau
Aucune sérénité si on se fie sur ce que ces clubs du bas de tableau ont démontré à cette étape de la saison. Mais tout est encore possible.
ASM Sangaredi, premier relégable avec 20 points et Satelitte FC, dernier avec 16 points, peuvent espérer encore puisqu’il y a 18 points possible à prendre à condition de se ressaisir pour sortir de cette zone rouge.
Les autres clubs qui semblent être préposés au maintien peuvent se mettre à l’abri en obtenant au moins la moitié des 18 points possibles à prendre pour ne pas être tiré vers le bas. Et surtout se mettre à l’abri d’une surprise parce qu’aucune équipe n’est condamnée à la relégation au moment où nous mettons cet article en ligne.
Yvon LEROUX