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HAC-USQR : Affaire Gnagna Barry, les 3 axes de défense des Matamkas

Horoya, US Quevilly Rouen, Gnagna Barry, aspect juridique
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Le 31 décembre prochain, Gnagna Barry aura fait deux de ses quatre mois de suspension pour cause d’un transfert avorté par le Horoya AC vers l’US Quevilly-Rouen en Ligue 2 française.  C’est une décision de la FIFA qui oblige également le Horota AC au paiement de 96 mille euros et une interdiction de faire des transferts pour une durée déterminée. C’est assez compréhensible, la FIFA donne toujours raison au premier plaignant en attendant d’y voir clair.

Au-delà de cette réalité, ce n’est pas le deadline du retour sur le terrain de Gnagna Barry qui intéresse ConakrySports dans cette affaire. C’est plutôt l’aspect juridique sur lequel  l’administration du Horoya AC n’a pu rapidement déceler le vrai du faux.

A priori, il est aisé de savoir que dans le football, contrairement à d’autres domaines, les textes ne sont pas à interpréter mais à appliquer. De ce fait le Horoya AC doit logiquement comprendre que juridiquement Gnagna Barry n’appartient pas à l’US  Quevilly-Rouen. Les raisons ?

Le flou sur le vendeur

Un club européen ne prétendra jamais venir faire signer un joueur et prononcer un protocole d’accord, s’il n’a pas de collaborateur notamment le revendeur.  Dans ce cas de figure, qui a vendu Gnagna Barry à l’US Quevilly ? En tout cas, le joueur a clairement fait remarquer qu’il était libre de tout contrat avec Santoba FC qui était connu et considéré comme son club. Et ce n’est pas un club amateur qui peut prétendre vendre ce joueur.

L’illégitimité du contrat

Pour que ce contrat soit légal, il faut impérativement que joueur se présente sur le sol français puisqu’il s’agit de l’US Quevilly Rouen. Aussi, il doit faire des visites médicales qui sont obligatoires sur le territoire français. Il faut que l’US Quevilly dépose le contrat à la fédération française de football pour ensuite faire une demande de CIT au niveau de la fédération guinéenne de football. Est-ce que cela a été fait ?

La Feguifoot a-t-elle fait lecture de ce contrat ?

Aussi, ce prétendu contrat n’est valable que si la fédération guinéenne de football s’est rapprochée de Santoba  FC ou du  Horoya AC, bref au club parrain, pour la lecture du contrat que Quevilly lui a envoyé. La fédé guinéenne n’enverra ce contrat à Rouen que s’il est validé  par le club en charge du joueur pour le certificat international de transfert.

Yvon LEROUX

 

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