Les arbitres ont la gâchette facile en Ligue 1 Guicopres. C’est à croire qu’il y a une volonté manifeste de distribuer des cartons pour obliger les clubs à être confronté au règlement obsolète de quatre cartons jaunes.
Ce règlement qui est intégré dans les textes depuis longtemps commence à ruiner certains clubs qui n’ont pas les reins solides financièrement. Payer un million de nos francs d’amende pour un jugement d’arbitrage, alors que ce dernier n’est sous aucune contrainte, est franchement à revoir pour le bonheur de ce football.
On n’est pas en train de favoriser l’agressivité dans le jeu mais une interpellation vis-à-vis des arbitres pour la clémence sur certains faits de jeu qui nécessite, tout simplement, un avertissement verbal.
« Ils ont horreurs des contestations »
Selon plusieurs témoignages des joueurs, il est même interdit de contester une décision de l’arbitre dans ce championnat. « Ils ont horreur des contestations. Il ne faut jamais leur dire « je ne suis d’accord ». Tu prendras un carton jaune si tu as la chance », confie un joueur dans l’anonymat.
Il est quand même inadmissible de distribuer plus de 5 cartons jaunes aux joueurs d’une seule équipe de surcroît dans un match qui n’a été qu’un fleuve tranquille durant tout le temps réglementaire.
Ce règlement est obsolète
Dans les statistiques des 4e et 5 journées de la Ligue 1, les rapports de la Commissions normes, éthique, discipline et organisation révèlent environ 13 cartons jaunes distribués à 3 clubs. Ces clubs sont dans l’obligation de débourser une amende d’un million de nos francs pour un règlement en déphasage avec l’évolution du football moderne.
Ce règlement freine l’évolution du jeu et contraint nos joueurs à mieux s’exprimer. C’est pourquoi nos clubs se font souvent dominer dans les compétitions africaines parce qu’ils sont interdits de commettre des fautes mêmes tactiques. Cela ne veut pas dire qu’il faut favoriser l’agressivité dans le jeu.
S’il n’est pas adapté à la réalité
Il convient de comprendre que ce règlement est obsolète parce qu’il ne fait pas avancer le jeu. Ceux là même qui sont les parrains en souffrent actuellement dans ce championnat. Pire, ça commence à ruiner certains clubs qui n’ont pas les reins solides financièrement.
Loin de faire le procès des arbitres, force est de constater que ces hommes au sifflet abusent dans les jugements des faits de jeu et même dans les rapports avec les joueurs sur le terrain. Pour le jeu, il faut la clémence et surtout une pédagogie de gestion.
Yvon LEROUX
