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Ibrahima CAMARA (Moreirense FC) : « Je vais quitter le club »

Ibrahima Camara, milieu de terrain international guinéen évoluant à Moreirense FC au Portugal.
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Généralement, le footballeur guinéen aime rester dans son carcan pour ne pas voir, même en peinture, un journaliste qui cherche à lui faire communiquer sur sa saison et sur ses envies pour la sélection. Ibrahima Camara, milieu de terrain international guinéen évoluant à Moreirense FC, sort de ce lot des starlettes. Sollicité par notre rédaction pour un entretien, l’enfant de Gbessia nous a étonnés par sa spontanéité et son humilité à nous répondre. Une aubaine pour l’interpeller sur sa pré-saison, son mercato agité, la sélection nationale, Morlaye Sylla.

ENTRETIEN

Pour commencer parler nous de votre pré-saison avec Moreirense FC ?

La pré-saison se passe bien. On est là. On travaille. On met des choses en place. Ça se passe très bien. Alhamdoulilahi. On remercie le bon Dieu, le tout puissant, d’avoir pris soin de nous, pour avoir fait cette pré-saison sans blessure.

Qu’elle est l’ambition du club cette saison ?  

Le club a réellement des ambitions de remonter au plus niveau du football portugais qui est la première division et il y a de l’envie. Tout le monde veut retrouver l’élite du championnat portugais. J’espère bien qu’on retrouvera la première division. Inchaallah.

Tu étais constamment annoncé sur le départ mais tu es toujours à Moreirense. Qu’est ce qui se passe ?

C’est vrai qu’il y avait beaucoup de clubs sur moi et des propositions mais Moreirense FC en a refusé certaines. Il en demande toujours plus. C’est quelque chose que je ne peux pas contrôler. C’est le club qui contrôle. Sinon, certaines discussions sont toujours en cours. Mes conseillers sont en train de discuter avec le club pour me laisser partir.

Ibrahima Camara quitte ou reste ?

J’espère partir Inchaallah avant la fin du mois de mai prochain. Cette envie je l‘avais depuis. Je voulais partir bien avant la pré-saison  mais on dit que tout ce que Dieu fait est bon. Si c’est pour partir, je vais partir. Et s’ils décident que je reste, je vais rester vu que c’est ma dernière saison. Mais j’espère bien que je vais partir, Inchaallah. Je vais quitter le club peut être au mois de mai prochain. J’ai eu un entretien avec le nouveau entraineur. Je lui ai dit réellement que je n’avais pas la tête à rester et qu’il doit parler aussi aux dirigeants. Si je reste et que je ne sois pas à cent pour cent ce ne serait pas facile. Du coup, il faut que le club me laisse partir pour d’autres challenges. J’ai des prétendants.

Ta dernière convocation en sélection remonte au magistère de Didier Six. As-tu eu une discussion avec Kaba Diawara, le nouveau sélectionneur ? 

Cela fait une année que je ne suis pas venu en sélection. Sinon, je n’ai pas parlé avec le sélectionneur (ndlr : Kaba Diawara) au téléphone. Je n’ai pas réussi à lui parler. Mais après mes vacances, en rentrant, je me suis croisé avec lui à l’aéroport (ndlr : A Conakry). Il voyageait aussi. Il rentrait en France. On s’est salué. On a juste parlé une deux minutes. Après je lui ai souhaité bon voyage. J’espère quand même revenir en sélection. Il ne faut pas s’en caché, c’est une ambition. J’espère que je vais revenir.

Décidemment, il faudra un peu plus pour que Kaba Diawara regarde en ta direction ?

Peut être. Toutefois, je maintiens le cap et je continue à travailler, à faire ce qu’il faut pour maximiser mes chances afin de revenir en sélection. Je crois que je suis sur la voie parce que je joue actuellement en club. Et la saison passée j’ai joué pratiquement tous les matchs. Après c’est le sélectionneur qui fait son choix. Espérons qu’un jour que son choix tombe sur moi.

À ton avis qu’est ce qui a changé dans cette sélection ?

Le constat est palpable. Il y a pleins de binationaux. Et ça fait du bien. Cela aide la sélection à s’affermir un peu et à pouvoir bien jouer. C’est quelque chose de bien. Espérons qu’on continuera à gagner des matchs et titiller les grandes nations comme le Sénégal qui est un gros rival et autres.

Morlaye Sylla vient de rejoindre le Portugal. Qu’est ce qui est prévu pour l’aider a ne pas être dépaysé ?

On n’a pas réussi à se parler. Je crois qu’il est rentré hier ou avant-hier (ndrl : l’entretien a été réalisé ce matin). Ce qui est sûr on va se rencontrer. On n’est pas loin.  Sa ville n’est pas loin de la mienne. C’est à heure de piste.

Propos recueillis par Yvon LEROUX

 

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