Jusqu’à preuve du contraire, aucun guinéen ne doit douter de la capacité de Mariame Sy Diallo, présidente, et Sega Diallo, vice président du comité de normalisation quant à mener à bien les affaires courantes de la fédération guinéenne. Les profils de businesswomen et journaliste sportif à la gestion ça peut promettre.
Mais entre les connexions des uns et des autres et la réalité du football guinéen, les membres de ce comité d’urgence doivent se faire violence à rester dans la voie de la transparence et de la neutralité. La ligne de démarcation est à tracer d’entrée et plus vite que possible.
Le point d’achoppement du dernier congrès électif de la fédération guinéenne de football était le non respect et l’application des statuts et règlements. Parmi tant d’autres chantiers, la révision des statuts et le code électoral de la Feguifoot est ce qui dessinera la stabilité du prochain bureau exécutif. C’est un test grandeur nature.
Il ne suffit pas de chambouler pour faire plaisir à des ogres dans l’ombre. Et surtout pas le fameux article 33 par. 4 qui fait respecter le code d’éthique de la CAF et de la FIFA pour annuler la candidature de tout candidat sous le coup du jugement des institutions.
Ce comité de normalisation doit veiller à l’adoption de la conclusion de ses travaux par l’assemblée générale du prochain comité exécutif. C’est sur la base des statuts et du code électoral révisés que le CONOR organisera l’élection pour le nouveau comité exécutif de la Feguifoot.
On ose croire qu’on n’assistera pas au déblayage du chemin pour un quelconque candidat qui aurait favorisé la décision de la FIFA. On parle à peine voilé.
Par Yvon LEROUX
