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FEGUIFOOT : les raisons de la mise en place du CONOR

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C’est être de très mauvaise foi d’insinuer qu’il n’y a pas de crise dans le football guinéen. Si on se fie à la situation actuelle qui est un semblant entente on peut se leurrer à croire que tout va à merveille.

C’est même ignorer que la fédération guinéenne de football a elle-même tirée sur les ficèles pour que la mission conjointe FIFA-CAF fasse le constat d’une réelle crise au sein de la FGF, une fois à Conakry pour les travaux du Congrès électif (21 au 24 juin).

Tous les ingrédients étaient en place pour que le cocktail molotov explose à temps voulu et précis. Les condamnations fallacieuses de la commission d’éthique et la commission de discipline vice versa étalaient davantage les tares de cette institution.

Le tohu-bohu a commencé par la mauvaise interprétation des statuts et règlements

Le fameux article 33 par. 4 qui fait respecter le code d’éthique de la CAF et de la FIFA pour annuler la candidature de tout candidat sous le coup du jugement ou ayant été condamné a été piétiné.

Une piètre commission électorale a volontairement décidé d’ignorer cet article pour imposer la candidature de Mr Antonio Souaré sous le coup d’un jugement de la chambre de  jugement de la commission d’éthique de la FIFA.

Aussi, la commission d’éthique s’est retirée du processus électoral  suite à la correspondance de la FIFA en date du 17 avril envoyée au secrétaire général de l’instance.

La structure gérée par Amadou Tham Camara  a annulé toutes les enquêtes menées sur toutes les candidatures pour la recevabilité au congrès électif qui était prévu le 14 mai dernier.

Sans Antonio Souaré, le TAS a remis de l’ordre pour exiger la candidature de Bouba Tri après le rejet de celle-ci sans preuve fondamentale. Et surtout, il ne faut pas ignorer que la FIFA a suspendu le processus jusqu’à nouvel avis.

Par Yvon LEROUX

 

 

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