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Horoya AC : le temps des vaches maigres

Soufiane Souaré, président délégué du Horoya AC en pleine réflexion.
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Excepté le Horoya AC, très peu de clubs ont les reins solides pour contenir toutes les dépenses à travers leurs revenus propres. C’était la croyance dans le milieu du football guinéen.

C’est aussi un secret de polichinelle, ce club considéré être le mieux fortuné vit de la poche de son ex président, Antonio Souaré. La preuve, l’éloignement de l’ancien président de la Feguifoot de l’administration de son club se fait ressentir dans les caisses.

En réalité, ce club fait face à une situation de prise en charge plus ou moins compliquée pour parler en parabole. Les Rouge et blanc connaissent leur problème actuellement, inutile donc d’exposer les failles administratives et une gestion financière calamiteuse.

Soufiane Souaré doit se bouger 

L’administration du club est consciente que le  mode de fonctionnement tant prôné et vanté n’est plus le même aujourd’hui. Elle mesure, déjà,  le risque que l’absence du bienfaiteur pourrait bien causer dans le futur.

Il y a une nécessité de réfléchir sur les voies et moyens pour renflouer les caisses. Seul bémol, le HAC ne vend pas de joueurs et que la vente du premier joueur de leur centre de formation ne sera pas pour tout de suite.

Soufiane Souaré, le président, et Amadou Bangoura, directeur général du club doivent sauver la face avant que l’odeur de la pourriture ne soit encore plus nauséabonde.

Par Yvon LEROUX, Dakar

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